Hausse du prix de la distribution postale de la presse

Hausse du prix de la distribution postale de la presse

Julien Brugerolles interroge Mme la ministre de l’action et des comptes publics sur la hausse du prix de la distribution postale de la presse.

La presse écrite reste un support d’informations de qualité et vérifiées. Malgré une concurrence féroce d’informations dématérialisées pas toujours fiables, cette presse s’efforce de maintenir des tarifs abordables à ses lecteurs. Elle est distribuée six jours sur sept dans des milliers de boîtes aux lettres, soit par porteurs, soit par le service distribution de La Poste au titre de sa mission de service public. Une convention avait été signée entre les éditeurs de presse, La Poste et l’État. Cette convention, dont l’échéance court jusqu’à fin 2026, fixait notamment une augmentation des tarifs d’acheminement plafonnée à 2 %. Or La Poste souhaite augmenter de 7 % ce tarif, arguant que le service distribution serait en difficulté financière. Pour autant, le groupe La Poste annonce pour 2024 un résultat net de 1,4 milliard d’euros, soit une progression de 893 millions d’euros par rapport à l’année précédente. De plus, les éditeurs dénoncent une piètre qualité de service dans l’acheminement de leurs journaux et revues, entraînant une multitude de réclamations et de résiliations d’abonnement.

Au regard de ces éléments, il lui demande si elle envisage de surseoir à l’augmentation prévue et de rappeler au groupe La Poste ses obligations de qualité en matière de service public, notamment dans le cadre de la distribution de la presse.

 

Question N° 12017 de Julien Brugerolles

Question publiée au JO le 23 décembre 2025

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